À l’occasion de la campagne électorale au Québec, nous avons rencontré les six candidats dans la circonscription de Beauce-Sud. Nous leur avons posé quelques questions afin de connaître leur parcours ainsi que les raisons qui les amène en politique. Aujourd’hui on s’est entretenu avec le candidat du Parti Conservateur dans Beauce-Sud, Jonathan Poulin.
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Âgé de 30 ans, Jonathan Poulin est un jeune avocat qui a grandit dans la municipalité de Saint-Honoré-de-Shenley. Il a étudié à la Polyvalente Bélanger de Saint-Martin pour ensuite effectuer une technique en comptabilité et gestion au Cégep Beauce-Appalaches. Jonathan a par la suite quitté la région pour ses études. Il a eu la chance d’étudier à l’Université d’Ottawa, à l’Université de Genève en Suisse et à l’Université de Montréal. Il a commencé sa pratique en tant qu’avocat en pratique privée dans des cabinets d’avocats de Montréal. Depuis environ trois ans et demi, il travaille dans une grande institution financière.
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Pourquoi se présenter comme candidat dans Beauce-Sud ?
«Pour plusieurs raisons. Moi je ne faisais plus de politique partisane depuis plusieurs années, mais il y a eu deux éléments pour moi qui ont étés des éléments déclencheurs. Le premier ça a été la gestion de la pandémie par le gouvernement du Québec […] j’ai trouvé qu’à plusieurs égards on a mit la barre assez basse pour enfreindre certains droits et libertés ou des acquis qu’on croyais comme immuable au Québec. La deuxième bougie d’allumage ça a été au niveau de la gestion étatique du coût de la vie.»
Quels-sont les premiers enjeux auxquels vous souhaitez vous attaquer si vous êtes élu le 3 octobre prochain ?
«L’enjeu principal ici dans la région, honnêtement, c’est la pénurie de main d’oeuvre. Moi j’ai fait le tour de toutes les 24 municipalités de la circonscription de Beauce-Sud, je suis allé dans les moulins a scie, dans les usines, dans les manufactures. Si vous pensez qu’il y a beaucoup de pancartes électorales dans le comté, c’est rien à côté des pancartes nous embauchons. […] C’est vraiment l’enjeu principal en Beauce.»
Pourquoi est-ce que vous seriez la meilleure personne pour représenter les beaucerons à l’Assemblée Nationale ?
«Je pense que les gens ont besoin d’un représentant de la Beauce au parlement au lieu d’avoir un représentant d’un parti politique. Moi je me suis toujours impliqué, j’ai été président de mon conseil étudiant au primaire, au secondaire, au cégep et à l’université j’ai été vice-président finance. J’ai toujours été quelqu’un qui mobilisait, qui s’impliquait et là, je me suis senti interpelé. Je suis pas le genre de personne qui se met sur le côté, qui critique et qui chiale mais je suis constructif. J’ai décidé de me retrousser les manches et de vouloir porter la voix des beauceronnes et des beaucerons qui, depuis 2 ans et demi, n’ont pas trouvé écho auprès de leurs représentants de la CAQ dans la région.
